Méchante semaine!

Pouvez-vous croire que c’est notre première gastro virale en famille? Moi, c’était lundi, mardi sur le carreau. Le plus jeune, ça a commencé jeudi et ce n’est même pas fini, il se passe de longues longues heures avant un autre épisode. Chaque fois que je relaxe en pensant que c’est fini, il vomit encore. Puis, là, c’est le tour de mon chum.

Ça fait presque une semaine que les nuits sont courtes parce que mon chum ronfle comme un truck, je me réveille et j’ai de la misère à me rendormir. J’ai de longues périodes d’insomnie. C’est rendu qu’on s’échange le salon. C’est lui qui a dormi avec beau garçon l’autre nuit, dans le salon, alors j’ai été dormir dans le salon vendredi soir. Hier, c’était mon tour de dormir dans mon lit… Puis, beau garçon a été malade dans son lit. Il reste juste mon autre garçon à l’avoir et je me demande comment arranger ma semaine! Normalement, mes journées maladie se transformeraient en congés personnels en juin. Mais, j’ai peur d’en manquer pour ça. À moins de demander à faire du télétravail les jours où je devrais me rendre au travail.

Ma laveuse en travaille une shot. J’ai été obligée d’annuler la femme de ménage la semaine passée et si mon chum est encore malade demain, je vais encore annuler. J’aurai pas le choix de faire un gros ménage…

Ça a commencé que j’ai pogné la gastro pendant que mon plus jeune a pogné le rhume. J’ai évidemment pogné le rhume et au lieu de s’en aller, je tousse, je suis congestionnée. Une autre raison de me réveiller…tsé la p’tite goutte au nez qui coule pendant que je dors et qui chatouille… Mon plus jeune tousse encore aussi. Mon chum a aussi pogné le rhume. Tsé quand ça va ben.

Évidemment, les règles sont aussi arrivées. Why not. Pile it on.

J’ai quand même le moral. J’ai été prendre des marches depuis jeudi mais je ne suis pas retournée au gym. Mettons que ça ne fera pas un gros meal prep vu que les zinfants ne mangent presque pas comme nous. Mea culpa, on est poches là-dessus.

Faque en plus d’avoir parti ma millième brassée de lavage en 4 jours, je dois aller à l’épicerie, prepper la bouffe un peu, ramasser les papiers pour les impôts, payer le service de garde du camp de jour estival…trop énervée la semaine passée, j’ai oublié le service de garde.

J’espère qu’il ne pleuvra pas, en plus…mais, c’est une superbe température pour regarder la 2e saison de Nancy Drew sur Amazon Prime!

Petit deuil

Ça faisait proche de 4 ans que j’étais avec mon coach et son groupe et mon coach m’a écrit que la formule changeait et j’allais devoir me réinscrire (et payer) ou quitter. J’avais un arrangement d’abonnement contre service rendu qui était vraiment à mon avantage depuis un bon bout de temps.

Je n’aurais pas pu être coach ou mentor vu mon attitude de marde et mon aversion envers le monde qui ne s’aide pas…j’aurais pas été très aidante. Mes interventions ne sont pas tout le temps positives non plus et je n’approuve pas l’approche « toute les modérateurs likent tout sur le groupe » ce qui enlève vraiment du sens à liker quelque chose que quelqu’un publie. Tsé quand il y a juste les gestionnaires du groupe qui likent…tu le sais que c’est pas qu’ils ont bien lu ou qu’ils aiment ton commentaire ou ton post, c’est juste qu’ils sont passés dessus juste de même. Pis c’est ben poche.

Je ne trippe pas sur l’approche one size fits all non plus. Même si le programme pouvait être personnalisé un brin, c’est pas vrai que réduire les calories va aider à perdre du poids chez tout le monde. Je n’ai jamais été aussi assidue, je respecte mes petites portions, je bouge et je stagne. Avec les lipides et glucides que j’ai depuis un an, je suis au même point que quand j’en avais plus et que je dépassais. Préménopause? Économies de la part de mon corps? La gâterie de la fin de semaine est plus calorique que je pensais ? Fouille-moi (expression sur la page de langage québécois, nouvellement ajoutée!).

Anyway, tout ça pour dire que j’ai quand même un petit deuil à faire parce que la raison principale de rester depuis plus qu’un an a été le groupe et ses membres. C’est un groupe actif, positif et très motivant. Toxiquement positif parce qu’on n’a pas le droit de chiâler et le coach veut rien savoir de t’entendre chiâler, y’a juste des solutions, etc. Mais, quand même. Personne parle de l’Ukraine, du gaz, de la pollution, etc.

Je me sens un peu à la dérive mais, en même temps, ça faisait longtemps que j’y pensais, que je me préparais. Depuis que le coach m’avait dit qu’après x temps avec les portions réduites j’allais aller en maintien…il ne m’est jamais revenu là-dessus. Trop de clients, il m’a assigné quelqu’un d’autre. Ça m’a vraiment donné l’impressions qu’il était temps que je déchrisse.

Mais, bon, j’ai tous les outils, plein de documents, je sais quoi et quoi ne pas faire. Je vais être capable de me maintenir! Je suis bonne, je suis belle, je suis fine, je suis capable.

3000 ans plus tard

Je reviens ici bien des années plus tard à un moment où je ne me comprends plus trop. Je suis toujours sur les nerfs et j’ai besoin d’un endroit pour écrire mes affaires qui n’est pas public.

Donc, ça prend une mise à jour!

Je ne me considère plus bipolaire, je n’ai toujours pas eu d’épisodes depuis que j’ai arrêté la thérapie. Clairement, le diagnostic n’était pas bon et je pense que si j’avais vraiment parlé au psychiatre, dans le temps, et que j’avais raconté ce que je vivais, il l’aurait compris. Mes émotions débordantes étaient situationnelles.

On arrive au bout de la 2e année de la pandémie de COVID-19 et tout va bien ici. Si on a eu Omicron, c’est passé sous le radar grâce à nos vaccins. Je n’ai pas pris le COVID Fifteen non plus, j’ai géré mon humeur autrement que par l’alcool et la bouffe quoique avril 2020 a été très très fort en chocolat.

Je pense fortement être en préménopause d’où mon besoin d’écrire. J’ai le goût de lâcher ma job, de crier, de m’effoirer tranquille pis cri**** moi patience.

Nouveauté découverte le mois avant la pandémie…je suis asexuelle. Ça fait tellement de sens. Ça explique tellement d’affaires.

Mon amie C. est déménagée loin, loin, d’ici ce qui a amené son lot d’émotions et certaines n’ont pas été bienvenues.

L. vit encore plus loin et j’ai plus de contacts avec elle, on s’écrit chaque semaine.

Depuis mars 2020, j’ai appelé ma mère presque chaque semaine, ça m’a permis de prendre des marches. Je parle en marchant. Mon père biologique, lui, a appelé chaque fois que sa job a été fermée donc il a appelé le plus souvent depuis toute ma vie et chaque fois, je pense que c’est pour annoncer un décès vu que c’était sa seule raison d’appeler depuis les 15 dernières années.

Ah et le dernier post du blog où je mentionnais plein de symptômes bizarres? Eh ben, j’ai la maladie coeliaque, je suis diagnostiquée depuis 2018.

Et je me rends compte en regardant mes derniers posts que…je n’ai jamais écrit que je l’avais eu mon 2e bébé! En 2015, j’ai accouché de mon 2e garçon. Il est très actif, imaginatif, bilingue, créatif, et il fait de la dysphasie. Il est aussi en évaluation pour l’attention.

Symptômes bizarres

Ça, c’est weird. Ça fait des mois que je m’absente du bureau de 1 à 3 jours par mois autour de mes règles parce que je ne me sens pas bien. Nausées mais pas de vomissements, crampes digestives, gaz, toute la patente.

Tantôt, je vais chez l’acupuncteure pour voir ce qu’elle peut faire. Je suis tannée, là. En plus que ça vient après une journée de congé et la fin de semaine et avant ça, la réunion de marde de vendredi.

On dirait des symptômes de stress et après ma fin de semaine super difficile, je ne serais pas surprise. Je vais essayer de garder le burnout sur le burner (ahah). Je m’en tirais bien ces dernières années. Depuis 2005, ça allait assez bien.

Mettons que le climat au travail est pas super le fun. Ma boss superwoman s’est fait tassée de côté. Un moron a pris sa place en attendant que la vraie directrice s’en vienne, il s’est empressé de semer le chaos comme c’est son habitude, puis, elle est arrivée avec sa grandiose émotivité mal placée. Elle capote pour rien, ne s’intéresse pas vraiment à ce qu’on fait, prend tout personnel, communique mal puis s’offusque que personne a compris ça de même. Seigneur.

Entre le climat au travail et Trump…même affaire.

Superwoman était ben trop intense. Sauf qu’elle, elle savait ce qu’elle faisait, ne le prenait pas personnel quand on s’obstinait et me laisser faire en autant que je ne cause pas de catastrophe. Elle était stressante parce qu’elle était stressée.

Là, je me demande si je tough ça en m’obstinant et en refusant les tâches qu’elle veut nous mettre dessus ou si je fais autre chose comme me trouver une autre job. Peut-être que caissière chez Maxi serait pas trop mal. Pas vrai! Ahahah. Mais, sûrement que d’autres tâches ou un autre milieu serait possible…