Lundi reconnaissant

  1. Avoir assez d,argent pour payer une femme de ménage.
  2. Avoir assez d’argent pour acheter des couches lavables et des couches hybrides.
  3. Le beau temps s’en vient. J’ai hâte de mettre mes géraniums dehors et d’aménager les balcons.
  4. Bébé a presque dormi un cinq heures la nuit passée. Je suis reconnaissante de voir qu’il évolue et se développe…mais, je ne sais pas si je suis reconnaissante de perdre ces petits-moments-là dans la nuit…
  5. Donc, je suis reconnaissante pour tous ces petits moments que je passe en tête à sein avec bébé. J’en profite pendant que ça passe.
  6. Avoir une laveuse et une sécheuse.
  7. J’ai un bon système immunitaire.
  8. Pouvoir aller prendre des marches au soleil avec la poussette.
  9. Un jour, mon bobo va être parti et le sexe va revenir dans ma vie…
  10. Un jour, mon bobo va être parti et je vais recommencer à dormir sur le dos, à faire du zumba, du pilates, etc.

Lundi reconnaissant

  1. Le bruit de l’eau relaxe le bébé…
  2. En partant ma laveuse, non seulement je fais une brassée de lavage par jour donc je ne suis pas enterrée dessous…
  3. J’ai aussi eu le temps de faire ma vaisselle…
  4. De laver le lavabo, le remplir et laver mes cheveux et raser mes jambes !!! Wouhouuuuuuuu !!
  5. Ma guérison avance, mon bobo fait beaucoup moins mal.
  6. J’ai pu allaiter assise cette nuit ce qui a réduit le temps du boire de 50%.
  7. Un chum capable de m’endurer avec mes inquiétudes démesurées et quand je suis rushante.
  8. Withering Tights de Louise Rennison, la lecture la plus drôle que j’ai eue depuis un bout.
  9. Mon porte-bébé est un sauve-la-vie ! 200$ de pur bonheur, de tranquillité.
  10. Ma poussette est tout aussi précieuse au point que ça arrive qu’on l’ouvre dans l’appartement pour calmer le bébé.

Le trou de cul bordé de nouilles

Quelle drôle d’expression. Ça veut dire être chanceux.

Pour moi j’ai siphonné la chance de ma mère. Elle n’en a pas du tout dernièrement. Alors que moi, je suis super woman selon mon chum. Une grossesse facile, un accouchement « merveilleux », un bébé facile, un allaitement tout naturel et là, une chirurgie qui s’est bien passée et une plaie toute petite (5 cm par 1 cm, 0.5 cm de profondeur). Même pas de mèche ou de bourrage. Je prends des antidouleurs pour le confort, mais je commence à penser que je pourrais m’en passer ! Je n’ai pas dormi la nuit passée, ma sieste n’en a pas été une et j’ai eu une journée active et je suis quand même en forme.

Mon changement de pansement n’a même pas été douloureux tantôt. Fiou.

20h55

Mon chum est couché et le bébé aussi.

Scratch that. 21h14, le chum ronfle et le bébé est recouché avec une couche propre et quelques gorgées de lait.

Aujourd’hui, j’ai eu ma chirurgie. Anesthésie générale, salle de réveil, gros pansement, Naproxen et Tramadol, rendez-vous au CLSC tous les jours pour un bout. Ça va bien, la douleur se gère bien avec mes pilules et je suis capable de m’asseoir. J’avais assez peur de ne pas pouvoir prendre soin de mon bébé que j’en pleurais à l’hôpital. Finalement, quand je suis revenue de l’hôpital, j’ai pris soin du bébé un peu et j’ai fait une sieste. En soirée, j’ai pris soin du bébé presque seule et mon chum va prendre la nuit.

Je ne peux pas allaiter jusqu’à midi demain à cause de l’anesthésie. Mais, on a des biberons. Une chance que j’avais congelé du lait parce que l’infirmière m’avait dit que j’avais juste à tirer mon lait une fois puis j’étais correct. Mais, le chirurgien et l’anesthésiste, eux, m’ont dit pas d’allaitement pour 24 heures après ma dose de médicaments à l’hôpital.24 heures, c’est beaucoup de lait maternel ! Même pour un bébé de six semaines.

Quand j’ai été cherché ma prescription à la pharmacie, on m’a dit que les médicaments ne poseraient pas de problème avec mon allaitement. J’ai hâte en maudit d’arrêter de pomper et jeter mon lait. C’est tellement moins de trouble le sein que le biberon ! Le lait est toujours à la bonne température et le bébé prend juste le lait qu’il veut.

Ce qui rend ça compliqué aussi c’est que le bébé s’est mis à pleurer de la même façon pour boire et quand sa couche est sale. Par défaut, j’assume qu’il a faim = crise de nerfs. On recommence à zéro, je check sa couche…eh voilà. Je m’ennuie de la semaine passée où il avait plein de façons différentes de pleurer !

Bon, je vais aller brosser mes dents et me coucher. Mon chum veut se lever, mais va falloir que je pompe sinon mes seins vont devenir engorgés et je vais ENCORE mouiller ma brassière et mon chandail. Pendant ma sieste, le lait est même passé à travers la compresse d’allaitement ! C’est ben le temps que mon sein droit se décide à augmenter sa production.