Quoi faire avec de la lanoline

La lanoline, c’est le genre d’affaires que tu reçois en cadeau deux fois plutôt qu’une. J’en ai deux tubes : Lansinoh et Medela (elle contient de la lanoline pure mais pas juste ça). J’aime la medela parce qu’elle s’applique très bien. Mais, elle a une odeur et contient plus que juste de la lanoline. La Lansinoh ne contient que de la lanoline pure, ne sent rien, ne goûte rien.

Je me suis rendue compte que ça en prend très peu sur le sein. J’en mettais sur le bout et sur l’aréole, mais le bébé glissait ! J’en mets juste sur le bout maintenant. Alors que faire avec la lanoline pour réussir à la passer ?

  • En mettre sur les lèvres sèches
  • En mettre sur les cuticules
  • En mettre sur les lèvres de bébé avant de sortir dehors

Autre chose, j’ai reçu des produits Dans un jardin et ce sont des produits parfumés. Donc, je ne m’en sers pas pour le bébé et dans le cas de la crème tonus qui devrait aller sur les seins…je n’en mets pas sur les seins. Cette crème contient de la lanoline et elle est très bien absorbée par la peau. Mais, en mettre sur les seins causerait un recul de la part du bébé parce qu’elle sent très fort. Quoi faire avec ? En mettre ailleurs ! J’en mets sur mon ventre, mes épaules, mes bras, mes jambes. Ça rend les jambes super douces après le rasage !

Neuronite vestibulaire

Je suis en arrêt de travail pour une semaine. Ma collègue qui avait suggéré une labyrinthite n’était pas loin…

Ça a commencé avant 10h avant-hier et ça s’est aggravé au point que j’appelle Info Santé. À quel point des étourdissements ne sont-ils plus normaux ? J’ai été à Saint-Luc vers 14h avec mon chum (je ne pouvais pas marcher toute seule) qui m’a mise dans une chaise roulante (encore plus mal au coeur…). Je ne voyais plus bien tellement ça tournait. Je me sentais tellement pas bien et j’ai fini par vomir. En public. Pis je me suis mise à brailler. En public. La honte.

L’infirmière au triage nous a dit que vu que je suis enceinte, il faut aller aux accouchements. Rendus là, on se fait dire que ce n’est pas une urgence et que je dois aller à mon hôpital. Équipée de mon petit sac en plastique, et de mon chum qui me tenait fermement, je suis retournée dehors pour prendre le métro et l’autobus. Après avoir vomi, j’avais moins mal au coeur, mais j’avais mal à la tête. Mais, le métro et l’autobus se sont chargés de faire réapparaître la nausée.

Au moins, rendue à l’unité familiale des naissances de l’hôpital, on m’a mise dans une salle sur un lit et on m’a branchée au moniteur pour entendre le coeur du bébé et voir si j’avais des contractions. Je me suis rendue compte que le bébé était un futur danseur de claquettes ! Allongée sur un lit, pas le choix de me rendre compte de tous ses mouvements. Mon chum riait parce qu’il avait l’impression que le bébé essayait de lui parler (quand le bébé bougeait, on entendait du bruit dans le moniteur).

On m’a apporté un souper que j’ai donné à mon chum. Tout ce que je voulais c’était de la soupe Lipton, des clémentines et des crackers. Mon chum m’a acheté 8 paquets de biscuits soda et ça a fait la job. J’ai dormi, j’ai eu des prises de sang. Tout était normal donc cle problème n’était pas la grossesse ou le bébé. La docteur a décidé de me garder en observation pour la nuit et l’interniste me verrait le matin.

Mon chum est retourné à la maison. Je me sentais pas mal seule, mais, je savais qu’il reviendrait le lendemain. Couverte d’un petit drap et de mon manteau, j’ai dormi. Toute habillée.

Une fois, une infirmière est venue me voir pour me dire que j’allais être déplacée dans une chambre quand une se libérerait et j’ai crié. J’ai dû faire assez peur à l’autre patiente ! J’ai eu peur, je pense qu’elle m’avait touché avant de me parler. J’ai sursauté et crié comme une fille ! J’ai pas mal ri après et elle aussi.

Finalement, vers minuit, une autre infirmière est venue me chercher et j’ai eu une chambre à moi toute seule. Elle a déplié une couverte et je me suis couchée.

J’avais tellement hâte de brosser mes dents, d’avoir d’autre linge. Je me suis réveillée plusieurs fois et éventuellement, je me suis dit que ça devait être le matin. Je n’avais pas une fenêtre dans ma chambre, un gros meuble la cachait, je pense, mais je voyais la lumière de dehors en haut du meuble. Il était 6h30. J’ai appelé mon chum qui m’a dit qu’il n’allait pas travailler.

Juste au moment où je commençais à déjeuner, il est arrivé avec : ma brosse à dents, ma crème pour le visage, mon déodo, mes pansements pour mon bobo, des fruits coupés, des craquelins, mes vitamines. Mon héro. Il a partagé mon déjeuner, fait des sudoku…

Le docteur a fini par venir me voir et il a diagnostiqué une neuronite vestibulaire. Déjà, ça allait mieux que le jour d’avant, mais, c’était pas fort. Après le dîner, que j’ai aussi partagé avec mon chum, on a été libérés ! J’avais assez hâte d’être chez moi, en pyjama, prendre une douche, coller mon chat. J’ai quand même pris une marche avec mon chum pour aller à l’épicerie (première fois que mon chum me laisse le chariot vu que ça faisait une marchette), au Jean Coutu pour aller chercher des Gravol, au café pour acheter leurs nouveaux fudges, puis à la maison. L’air frais, ça fait du bien.

J’ai été tellement bien traitée à l’hôpital. Je me suis sentie en sécurité, je me suis reposée, tout le monde était gentil. Le docteur était relax. La bouffe était très correcte et il y en avait beaucoup. Je ne sais pas qui est capable de manger une soupe, du ragoût de boeuf, des biscuits soda, du dessert, du jus, du lait et du thé, mais c’est pas moi ! Faut dire qu’on m’avait envoyé les repas riches en protéines.

Là, je suis en pyjama, celui que mon beau-père m’a donné au shower.Très confo. Dans mon lit avec le laptop, ma revue Food Network, deux clémentines, le magazine Jobboom. J’ai fait la vaisselle et parti une brassée de linge. Mais, je suis fatiguée et ma tête tourne un peu. Je lis mes courriels de la job, j’ai dit à ma collègue ce qu’elle devait compléter que je n’avais pas terminé.

Je peux voir dehors la neige qui est tombée. D’habitude, je fais la folle quand il neige, mais là…je veux pas tomber ! Mon corps m’a pas rendue vraiment malade, mais m’a fait pogner un virus qui me force à bouger lentement et à pas trop en faire. Si c’est pas un message ça…

 

Journée personnelle

Aujourd’hui, je prends une journée personnelle.

Ça fait plusieurs jours que je suis fatiguée dès que je me lève le matin. C’est inhabituel, je suis toujours en forme quand je me lève. J’ai un gros coup de barre l’après-midi. Hier, j’ai fini de travailler à 15h30 et j’ai baîllé tout le long du trajet en métro. J’ai mal au ventre depuis le début de la semaine (ça vient, ça repart). Finalement, je me suis endormie à 18h30, habillée, sur mon lit avec mes livres.

Bref, c’est le signal que je dois dormir et prendre mon temps pour faire mes affaires.

Entre le high et le down

Même si ça va bien, que je suis stable, que je n’ai plus d’épisodes, j’ai quand même des « tendances ».

Si je regarde la façon dont je vis ma vie, on dirait que je suis sur un high. Si je ne me regardais pas aller, si je n’étais pas consciente de ce que je fais et ressens, je ne m’en rendrais pas compte.

J’ai tendance à vouloir en faire trop. Je fais mille choses à la fois. Si je ne fais pas attention, je remplis mon horaire de toutes sortes d’activités et il faut que je rush. J’ai de la misère à dormir. Je suis donc fatiguée et je deviens irritable…et déraisonnable. Je pense que c’est la déraison qui commence tout ! La déraison me pousse à en prendre plus que je peux faire. Elle me pousse à tout vouloir faire parfaitement. Elle me pousse à ne jamais arrêter.

Si je regarde mes blog posts des années passées, il est clair que la tendance était au down. Dormir des heures même l’après-midi. Être dans le brouillard, triste. Les pensées qui fixent sur le négatif. Ne pas avoir d’énergie. L’exercice physique a changé ça. Dès que j’ai recommencé à aller au gym, ça a démarré mon cerveau et mon corps.

Un ou l’autre n’est jamais facile à admettre parce que je sais que je ne suis pas high ni down. Mais, objectivement, on pourrait dire que les signes sont là. C’est à moi de peser sur la pédale pour ralentir, respirer, me poser des questions, prendre du repos.